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Date de publication : 22/02/2023
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Newsletter 15 : Le Pan-European Seal Programme : l’Erasmus de la propriété intellectuelle

ParisTech a signé en 2021 un partenariat avec l’Office européen des brevets et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle qui permet aux élèves et jeunes diplômés des écoles du réseau de participer au Pan-European Seal Programme pour acquérir une expérience unique dans un environnement international et interculturel, d’acquérir des connaissances et savoir-faire en matière de brevet ou de marque.Entretien avec Baptiste Borowczak et Léandre Lallemand (Chimie ParisTech – PSL) , Jeunes Professionnels à l’Office européen des brevets.

Comment avez-vous connu le Pan-European Seal Programme de l’Office européen des brevets ?

BB : Par un mél de la Direction des relations internationales de Chimie ParisTech – PSL. La proposition était intéressante, c’était une belle opportunité pour découvrir le monde de la propriété intellectuelle et vivre une expérience multiculturelle.

LL : J’ai découvert le programme via les méls diffusés aux élèves par l’école. J’ai reçu un premier mél d’information en novembre. Je me suis alors renseigné sur le programme.

Comment avez-vous préparé votre candidature ? 

BB : J’ai rempli un formulaire de candidature en ligne et rédigé une lettre de motivation en anglais. J’ai ensuite été recontacté pour un entretien en visioconférence avec une personne en charge du programme. L’entretien s’est déroulé en anglais et a duré 30 minutes. Mon interlocutrice voulait savoir ce que j’avais étudié, ce qui m’intéressait dans le stage, ce que j’en attendais, si je souhaitais apprendre l’allemand, quel secteur m’intéressait le plus, si le travail de laboratoire n’allait pas me manquer. Pour me préparer à l’entretien, j’avais regardé les témoignages d’anciens stagiaires sur le site de l’Office et contacté une ancienne stagiaire espagnole via un ancien élève de Chimie ParisTech qui travaille à l’Office. J’ai eu une réponse deux semaines après. J’ai signé le contrat de stage et fourni les pièces administratives demandées. Il faut suivre deux MOOC (24 h au total) avant le début du stage.

LL : J’ai lu beaucoup de témoignages. J’ai recherché des stagiaires sur LinkedIn pour voir leur parcours et leurs publications et j’ai discuté avec un ingénieur brevet de ma connaissance. J’ai complété mon dossier de candidature en ligne puis j’ai reçu un mél me disant qu’on allait me recontacter. La DRH diffuse les CV susceptibles d’intéresser les équipes qui souhaitent accueillir un candidat, donc il n’est pas rare qu’un candidat soit invité à un entretien dans plusieurs équipes. J’ai ainsi eu un entretien avec l’équipe Membranes et l’équipe Cosmétique et galénique, et je travaille actuellement au sein de l’équipe Traitement et Distillation des gaz. 

Qu’attendiez-vous de ce programme ? Et comment cela se passe-t-il ?

BB : Suite à mes stages, je n’avais pas forcément envie de faire de la recherche, mais j’aimais bien être au contact de la science. Je n’aime pas particulièrement le travail en laboratoire, donc le domaine des brevets semblait intéressant
car il permet de rester au contact des nouveautés scientifiques sans pour autant manipuler.

LL : J’ai fait mon stage de fin d’études à Bruxelles dans une entreprise d’ingénierie spatiale internationale et j’ai aimé cette dimension interculturelle. À l’Office européen des brevets, plus de 40 pays ont signé la convention des brevets. C’est donc un peu un Erasmus post-études. Une expérience sur les brevets est de toute façon toujours utile ; toutes les entreprises en ont besoin. Le programme est très bien. La seule difficulté est le logement car Munich est une ville chère. L’Office veille à créer une cohésion de groupe dans la promotion des Jeunes Professionnels. Des déjeuners sont organisés. On visite la ville ensemble. La formation initiale d’un mois et demi est très bien faite ; nous sommes bien accompagnés. Un référent nous donne un cadre et apporte son expérience. Je peux échanger facilement avec lui et mes autres collègues. Le travail d’examinateur de brevets est un travail assez solitaire mais nous sommes au contact de l’innovation et de la technologie. C’est intéressant de voir régulièrement des inventions nouvelles.

L’Office a fait évoluer son programme en 2022. Les anciens participants étaient « stagiaires » et les nouveaux sont désormais « Jeunes Professionnels ». À l’Office depuis 2021, vous avez été stagiaire et vous êtes désormais « Jeune Professionnel », pouvez-vous nous en dire plus ?

BB : En première année, ma période de stage était surtout dédiée à l’acquisition de compétences sur la propriété intellectuelle. Cette deuxième année me permet de développer et renforcer les compétences acquises. Je travaille toujours au sein de l’équipe « Polymères naturels ». En tant que Jeune Professionnel, les conditions d’emploi sont plus attractives qu’en stage et les démarches administratives simplifiées, notamment pour les impôts. Nous avons la possibilité de passer jusqu’à six mois dans un organisme national dédié à la propriété intellectuelle et nous pouvons postuler à des offres d’emploi de l’Office, même en cours de programme.

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

BB : J’ai été recruté comme examinateur à l’Office européen des brevets à Munich en février pour 5 ans. Je vais pouvoir découvrir de nouveaux aspects de ce métier car en tant que Jeune Professionnel je n’avais pas
l’autorisation d’effectuer certaines tâches très réglementées comme les procédures d’opposition par exemple.

LL : Je vais postuler pour faire les deux années de prolongation du programme. J’aime bien travailler dans cet environnement international.

 

Découvrez également le témoignage de Brice Tayama (AgroParisTech), participant 2021/2022.

Appel à candidatures 2023/2024 : manifestation d’intérêt auprès de la DRI des écoles jusqu’au 24 février.

 

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