Laura Tierling a pris ses fonctions à MINES ParisTech – PSL où, en tant que responsable des partenariat européens, elle coordonne non seulement le réseau européen ATHENS et suit le projet de partenariat stratégique dédié à la formation doctorale IDEAL, mais contribue également au développement de l’Université européenne EELISA et à la mise en place de formations double-diplômantes en Europe
- Vous venez de prendre votre poste à MINES ParisTech – PSL, quelle est votre expérience en matière de coopération internationale ?
Mon expérience de la coopération internationale a débuté avec un stage à l’Agence des Echanges Académiques Allemands (Deutscher Akademischer Austauschdienst, DAAD) à Paris. J’étais en charge d’un programme dédié aux étudiants et aux doctorants qui demandaient une bourse pour un cours de langue en Allemagne, et j’ai découvert la coopération étroite entre la France et l’Allemagne dans le domaine de l’enseignement supérieur. Ensuite, j’ai rejoint le département « formation » de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie (CFACI). Je gérais plusieurs projets différents qui avaient pour objectif de favoriser les formations en alternance des jeunes Français et Allemands et les échanges d’écoles et d’entreprises des deux pays. Avant mon arrivée à MINES ParisTech, je travaillais au département des admissions internationales d’INSEEC U.
- Vous serez en charge des partenariats européens à MINES ParisTech – PSL, qu’est-ce qui vous à motiver à prendre ce poste ?
Lorsque j’étais encore étudiante, j’ai eu la chance de participer à de nombreux programmes qui m’ont permis de visiter d’autres pays, d’échanger avec les populations locales et de découvrir d’autres cultures et langues. J’ai donc moi-même expérimenté tous les bénéfices que l’on peut tirer des échanges internationaux tant sur le plan personnel que professionnel, et je suis heureuse de travailler dans un domaine où je peux faire en sorte que d’autres vivent la même expérience.
En dehors de cela, travailler dans un environnement international est très intéressant et c’est en même temps un défi. Coopérer avec des personnes de toute l’Europe vous permet de découvrir différentes manières de penser et de travailler, ce que je trouve vraiment enrichissant. Il y a une ambiance et une dynamique que je n’ai vues nulle part ailleurs.
- Vous découvrez actuellement ATHENS, IDEAL et EELISA qui ont été initiés par ParisTech. Que pensez-vous de ces programmes ?
Ces programmes offrent aux étudiants et aux doctorants la possibilité d’acquérir des compétences transversales dans un contexte multiculturel et d’enrichir leurs études en découvrant l’Europe et ses habitants. Ils représentent d’excellentes opportunités d’expérimenter ce que c’est qu’être un Européen, et les avantages et opportunités que génèrent les liens étroits entre les pays européens.
En outre, la mise en oeuvre de ces programmes va renforcer le système européen de l’enseignement supérieur, par exemple en définissant un modèle global de l’ingénieur européen et en favorisant la mobilité d’encore plus d’étudiants et de personnels des établissements d’enseignement supérieur. Ce type d’échange est bénéfique non seulement pour les étudiants et les personnels administratifs, mais aussi pour les chercheurs, les professionnels, les enseignants-chercheurs et la société de manière générale.
- Comment envisagez-vous votre travail dans ces différents programmes dans les mois à venir ?
La première étape est de recueillir autant d’informations que possible sur les programmes et de créer un lien avec les membres impliqués de ParisTech, de PSL et les partenaires internationaux afin de maintenir leur bonne circulation, indépendamment des difficultés liées à la situation sanitaire.
A moyen terme, ce serait bien de développer même plus de partenariats et d’échanges en Europe et d’inclure plus d’universités de différents pays. De cette manière, nous pouvons être sûrs que nos étudiants peuvent réaliser leurs projets d’étude dans un environnement divers et hautement qualifié. Les prochains seront sans aucun doute très intéressants et je suis impatiente de découvrir ce qui va arriver.