@Fethi_Bedioui, Chimie ParisTech
L’Université de Nairobi est partenaire de ParisTech depuis 2019 et plusieurs mobilités ont pu être financées grâce au programme Erasmus+. C’est dans ce cadre que Chimie ParisTech accueillait du 5 au 9 juin 13 enseignants-chercheurs du Département de chimie de l’Université de Nairobi.
Fethi Bedioui et Armelle Ringuedé, chercheurs des laboratoires i-CLeHS et IRCP, respectivement (Institute of Chemistry for Health and Life Sciences et Institut de Recherche de Chimie Paris à Chimie ParisTech, se sont rendus à l’Université de Nairobi en novembre dernier pour faire cours sur l’électrochimie pour l’analyse et l’énergie dans le cadre du projet Erasmus+ Mobilité internationale de crédits entre ParisTech et l’Université de Nairobi.
Les échanges avaient été fructueux et se sont poursuivis à Paris du 5 au 9 juin où F. Bedioui et A. Ringuedé accueillaient 13 enseignants-chercheurs en chimie de la Faculté de science et technologie (Département de Chimie) de l’Université de Nairobi autour de l’atelier « Electrochemistry for sensing and energy, and beyond ».
Pendant cet atelier introduit par C. Lerminiaux, directeur de Chimie ParisTech et président de ParisTech, F. Bedioui et A. Ringuedé, ainsi que Leonidah Kerubo, doyenne de la faculté de science et technologie, David Kariuki, chef du Département de Chimie, les 13 enseignants-chercheurs ont pu échanger avec 11 enseignants-chercheurs et chercheurs de l’école.
Chacun a présenté ses travaux, ce qui a permis à tout un chacun de découvrir les questions traitées, les méthodes employées, les hypothèses et résultats. Une bonne manière de progresser dans son domaine scientifique de prédilection. Les échanges ont été très riches, à la fois entre Français et Kenyans, mais aussi entre chercheurs kenyans. Cet atelier a aussi révélé les différences d’organisation du travail au sein des laboratoires français et kenyans.
Cet atelier a aussi été l’opportunité pour Catherine Ngila, professeur invitée de l’Université de Johanesburg à l’Université de Nairobi et lauréate du Prix International Pour les Femmes et la Science de la Fondation l’Oréal – UNESCO en 2021, présenté la situation des femmes scientifiques en Afrique.
Enfin Serah Njoroge, étudiante inscrite en master de chimie à l’Université de Nairobi et actuellement en stage au sein de Chimie ParisTech pour 6 mois (sur financement Erasmus+) , a eu l’occasion de présenter les travaux effectués pendant son stage et destinée à préparer la thèse qu’elle commencera en cotutelle entre Chimie ParisTech et l’Université de Nairobi en janvier 2024.
Saisissant l’occasion de leur présence sur le campus Pierre et Marie Curie au cœur du Quartier latin, les chercheurs kenyans ont visité les laboratoires des équipes SEISAD (Synthèse, Électrochimie, Imagerie et Systèmes Analytiques pour le Diagnostic) et I2E (Interface, Électrochimie & Energie » de Chimie ParisTech et notamment la plate-forme « Flow Chemistry », ainsi que le Musée Marie Curie qui y est localisé, rencontrant ainsi le souvenir d’une figure tutélaire pour bien des chercheurs.
Ce partenariat est soutenu financièrement par le programme Erasmus+.