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Date de publication : 24/10/2022

ParisTech accueille une délégation de la commission Fulbright France

ParisTech accueillait le 18 octobre dernier une délégation américaine conduite par la Commission franco-américaine. Composée de hauts représentants de différentes universités américaines, la délégation a pu échanger avec les écoles de ParisTech sur la place des écoles d’ingénieurs dans le système d’enseignement supérieur français et la formation d’ingénieur à la française. 

La Commission franco-américaine, qui administre le programme Fulbright France, organise chaque l’année l’accueil d’une délégation de représentants d’universités américaines dans le cadre du « Fulbright International Education Administrators Program ». Cette année, la délégation était composée de représentants de GeorgiaTech, des universités de Californie, du Maryland, du Montana, de Boston, de Houston, de Sam Houston State University, de la Florida Atlantic University, de Central Washington University, aussi bien que de colleges comme le Marist College de Poughkeepsie ou le Lone Star College de Cypress. 

 Après une première étape en région à Nantes et Angers, la délégation conduite par Martine Roussel, directrice exécutive de la commission Fulbright France, était accueillie le 18 octobre pour une des dernières visites à ParisTech par Christian Lerminiaux, président de ParisTech, et un représentant de chaque école du réseau.  

 La matinée fut très riche en échanges autour de la place des écoles d’ingénieurs dans l’enseignement supérieur français. C. Lerminiaux a rappelé comment des écoles créées pour la plupart au XVIIIe siècle s’intègrent dans le paysage de l’enseignement supérieur nouvellement redéfini. Il a eu l’occasion d’évoquer l’articulation entre les écoles et les universités ou regroupements auxquels elles appartiennent. Puis Marie-Christine Bert, directrice des relations internationales et des partenariats entreprises de l’École des Ponts ParisTech, a présenté ce qui fait l’originalité de la formation d’ingénieur à la française.  

 Enfin, chacune des écoles a eu l’opportunité de se présenter ainsi que les partenariats nord-américains qu’elles peuvent avoir à titre individuel avec PennState, l’Université de Floride, Yale School of Environment, GeorgiaTech, Texas A&M University, Berkeley, l’Université de Chicago, Columbia, Tufts University, MIT, l’Université de Washington, l’Université de Caroline du Sud, l’Université de Santa Barbara, l’Université du Nevada, Stanford, CalTech, Harvard ou bien encore l’Université de Rochester et l’Université de Tucson, et de tracer des perspectives de coopération avec les Etats-Unis.  

 La discussion fut intense aussi bien sur la formation d’ingénieur, le recrutement d’étudiants internationaux dans le cadre de ParisTech, les doubles diplômes que sur l’internationalisation de ces formations. Les Etats-Unis sont une destination privilégiée pour les élèves des écoles ; ils peuvent toutefois rencontrer des difficultés financières quand ils ne peuvent avoir l’assurance, avant leur départ, d’obtenir un poste d’assistant de recherche ou d’enseignement – et donc une exonération des frais d’inscription. Des deux côtés de l’Atlantique se posent par ailleurs les mêmes questions sur la structuration des partenariats internationaux dans le cadre d’un continuum formation-recherche alors que les coopérations scientifiques sont souvent avant tout individuelles. La délégation et les représentants des écoles ont ensuite poursuivi les échanges autour d’un buffet convivial. 

 

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