A la Une de la newsletter de juin : valeurs, actions, notoriété les grands enseignements de l’enquête ParisTech

ParisTech a mené, du 5 février au 15 mars, une enquête sur la perception de sa marque, de ses valeurs et de ses actions. Ouverte aux élèves des écoles de ParisTech, à leurs alumni, à leurs personnels administratifs et académiques, à leurs doctorants, mais aussi aux enseignants et élèves des lycées et Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, aux institutionnels, aux opérateurs de recherche, aux entreprises, aux médias et agences de communication, celle-ci a recueilli 5881 réponses.

Les résultats ont été traités avec l’appui de la Junior Entreprise de l’ENSAE.

L’enquête a été renseignée à 90% par  les élèves et anciens des écoles. 50% des répondants ont entre 20 et 35 ans. Interrogés à la fois sur la notoriété de ParisTech, ses liens avec leur école, son positionnement par rapport aux regroupements…, ils ont massivement donné leur avis et fait part de leurs attentes à travers de nombreux commentaires. Plus de 3000 verbatims ont été recueillis.

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Que faut-il retenir de l'enquête ParisTech ?

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INTERVIEW

Christian Lerminiaux, président de ParisTech, directeur de Chimie ParisTech

Sophie Mougard, vice-présidente de ParisTech, directrice de l’Ecole des Ponts ParisTech

Pourquoi avoir mené une étude sur la marque et la notoriété de ParisTech ?

CL : ParisTech a besoin de mieux cerner sa marque dans un contexte de confusion lié aux nouveaux regroupements d’établissements. Nous voulions mieux comprendre quelle était l’image derrière ParisTech, le potentiel de la marque à l’international et auprès des employeurs. Cette enquête n’a pas été menée dans des objectifs de gouvernance interne, mais vraiment pour savoir comment utiliser au mieux notre marque pour en tirer le meilleur parti.

Quels principaux enseignements retenez-vous des résultats de cette enquête ?

CL : ParisTech existe et continue d’être connu. Le nombre de réponses reçu est remarquable, ce qui veut dire que la marque ne laisse pas indifférent, notamment les élèves et les anciens de nos écoles qui se sentent concernés.

SM : Ce qui ressort des résultats de l’enquête, c’est d’abord la bonne image de ParisTech en général, l’attachement à la marque, la visibilité à l’international.

Quels sont les atouts de la marque ParisTech exprimés dans les réponses à l’enquête ?

CL : Ce qu’il y a derrière la marque ParisTech, c’est d’abord l’excellence en ingénierie. C’est un point clé qui nous identifie. C’est notre ADN en quelque sorte. La marque ParisTech a également une vraie renommée à l’international, ce qui nous conforte dans les actions que nous menons.

SM : 35% des répondants attribuent la meilleure note à l’excellence. Ce qui conforte l’image de ParisTech. La majorité de nos anciens font figurer ParisTech sur leur CV. 52% des employeurs sont attentifs à la mention de ParisTech dans un CV. Ces indicateurs sont forts et confirment la pertinence de la marque.

L’enquête fait ressortir que les actions de ParisTech restent peu connues…

CL : En effet, il y a beaucoup de choses de faites, mais on en parle peu. Les actions de ParisTech ne sont pas souvent présentées comme telles. Par exemple, on connaît le programme ATHENS d’échanges d’étudiants européens ou les chaires d’enseignement et de recherche communes, mais on ne les rattache pas toujours à ParisTech. Il faudrait que nous puissions davantage qualifier nos actions communes d’actions ParisTech.

SM : Connaître les actions n’est pas un gage de notoriété de la marque. Les projets sont connus de ceux qui sont actifs dans ces projets ou de ceux qui sont dans l’écosystème. Il n’est pas étonnant que les anciens ne puissent pas citer toutes les actions de ParisTech, tout comme la plupart ne connaissent pas les projets actuels de leur école...  Mais il est vrai que ce qui fait la force de la marque, c’est la cohérence de notre communication sur les projets communs, le discours qui consolide ces projets et nos valeurs.

Et puis ParisTech ne se résume pas à des projets… C’est aussi un lieu où se crée de la valeur, notamment dans les commissions où nous pouvons échanger sur nos problématiques communes. C’est essentiel.

Beaucoup mentionnent aussi la difficile lisibilité de la marque dans le contexte des nouveaux regroupements…

CL : Nous devons avoir un discours clair sur le fait que ParisTech n’est pas concurrent des regroupements actuels, COMUE ou autre. Nous n’envisageons pas de délivrer les diplômes qui sont délivrés par les regroupements dont les écoles sont membres (PSL, Université Paris-Saclay…). Nous restons cependant attachés au diplôme d’ingénieur pour lesquelles les écoles sont accréditées. ParisTech est un objet inter-COMUE et peut précisément assurer un lien entre COMUE sur l’ingénierie.

SM : Ce n’est pas la structure institutionnelle qui nous permet de mener nos actions. La mise en commun de moyens continue d’être possible. Ce qui importe, c’est le fait que les écoles aient envie de faire vivre ces projets et que nous partagions les mêmes valeurs. ParisTech est une alliance trans-COMUE qui peut tout à fait continuer d’exister malgré les changements de structures.  

Pour conclure…

CL : ParisTech est connu, mobilise, fait réagir. Il y a beaucoup d’attentes sur cette marque. Il faut donc que nous l’exploitions et que nous la développions.

SM : Malgré les grands bouleversements de l'enseignement supérieur et de la recherche, ParisTech est toujours là depuis 20 ans. Cette marque a de la valeur. Les résultats de l’enquête sont très positifs. La marque est porteuse plutôt du plus que du moins. Les écoles auraient tort de s’en priver…