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Date de publication : 27/10/2022
Recherche
Vie de ParisTech

La recherche des écoles de ParisTech à l’honneur en octobre

La recherche et la formation par la recherche des écoles de ParisTech ont été mises à l’honneur en octobre. Les travaux d’Alain Aspect, chercheur d’exception et professeur à l’Institut d’Optique Graduate School, ont été reconnus par l’attribution du Prix Nobel de Physique 2022. Puis c’était au tour de la Fondation L’Oréal For Women in Science de reconnaître le talent de jeunes femmes scientifiques en leur remettant le Prix Jeunes Talents France L'Oréal-UNESCO 2022. 

La France brille de nouveau en physique grâce à Alain Aspect auquel l’Académie Nobel a décerné le prix Nobel de physique 2022, partagé avec John F. Clauser (Etats-Unis) et Anton Zeilinger (Autriche). ParisTech félicite Alain Aspect, chercheur au Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School (Université Paris-Saclay) et du CNRS, qui abrite ses recherches. Une fois de plus la physique française, et notamment la recherche quantique, se distingue au niveau mondial. Ce prix vient couronner une carrière d’exception. 

Alain Aspect s’inscrit dans la lignée des prix Nobel issus des formations ou des laboratoires des écoles de ParisTech, que ce soit en physique avec Henri Becquerel et Pierre et Marie Curie (1903), Pierre-Gilles de Gennes (1991), Georges Charpak (1992), en chimie avec Henri Moissan (1906), Marie Curie (1911), Frédéric et Irène Joliot-Curie (1935) ou bien encore en économie avec Maurice Allais (1988) ou Jean Tirole (2014).  

Et la relève arrive… La Fondation L’Oréal For Women in Science attribuait la semaine suivante le Prix Jeunes Talents France L'Oréal-UNESCO 2022 à plusieurs jeunes femmes, dont certaines sont issues des écoles de ParisTech ou bien y font leur recherche. Ont ainsi été distinguées deux ingénieures de l’Institut d’Optique, Elsa Ducrot, post-doctorante n physique, et Elena Gofas Salas, post-doctorante en génie biomédical, Mathilde His, ingénieure d’AgroParisTech et post-doctorante en en sciences de la santé, Irène Nagle, ingénieure de l’ESPCI Paris - PSL, doctorante en sciences biologiques, ainsi que Anne Nguyen effectuant sa thèse à l’Institut d’Optique (Laboratoire Charles Fabry) et Noémi Renaudin en post-doctorat à l’ESPCI (Physics for Medicine Paris). 

Ces nombreux prix montrent à quel point la recherche fait partie de l’ADN des écoles d’ingénieurs de ParisTech. Alain Aspect illustre parfaitement le modèle de formation proposé, une formation adossée à la recherche. En effet si l’ingénieur de demain doit identifier des solutions scientifiques et technologiques pour résoudre les défis auxquels nos sociétés doivent faire face, ils doivent aussi savoir explorer de nouvelles pistes et anticiper les évolutions de demain.  

Les jeunes femmes distinguées par le Prix Jeunes Talents montrent à leur tour qu’on peut être ingénieure et chercheuse, que la formation d’ingénieur prépare aussi à ce type de carrière et de défi professionnel dans un environnement d’excellence, les laboratoires des écoles où certaines conduisent actuellement leurs recherches. Elles ont ainsi été confrontées dès leur formation, au quotidien - en cours, en travaux pratiques ou dans le cadre de projets et de stages - aux questions que se posent les chercheurs dans leurs laboratoires et pratiquent également la démarche scientifique. 

Les écoles de ParisTech accueillent en effet des chercheurs et enseignants-chercheurs de haut niveau qui sensibilisent ainsi les élèves-ingénieurs aux questionnements et enjeux de la recherche en présentant leurs propres travaux et donnent accès à leurs laboratoires et à des installations de recherche (InnLabs, plates-formes technologiques…) pendant la scolarité. Elles s’attachent à proposer aux élèves, en sus des cours avec les chercheurs, des activités de sensibilisation à la recherche, voire des parcours dédiés à la recherche - stages en laboratoire, projets de recherche, master recherche en parallèle de la troisième année etc. 

Les élèves-ingénieurs des écoles bénéficient ainsi d’une formation scientifique de très haut niveau qu’ils peuvent mettre à profit, s’ils le souhaitent, en poursuivant en thèse après l’obtention du diplôme (soit 10 à 70% des élèves d’une promotion selon les écoles).  

 

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