Emile Lorre occupait cette fonction jusqu’en décembre dernier. Comme lui, je dois assurer la gestion administrative et financière de la fondation et animer l’équipe des délégués. Travaillant à temps plein pour ParisTech, je dois aussi suivre les projets qui ont été délégués aux écoles en 2016, proposer une stratégie pour ParisTech et la mettre en œuvre.
C’est avant tout un travail de réseau. Je travaille avec les trois directeurs qui constituent le bureau, le comité des fondateurs, les délégués qui suivent chacun la commission relevant de leur compétence (communication, diversité, enseignement, international) ainsi qu’avec la Fondation ParisTech pour les relations avec les entreprises.
Ce sont les écoles avant tout qui conduisent les projets, la fondation venant en appui. Je m’attache donc à rencontrer actuellement les différents acteurs.
J’ai travaillé huit ans à l’université en enseignement et recherche, j’ai soutenu ma thèse en civilisation allemande en 2002. Puis, après un master européen de gouvernance et d’administration (MEGA), j’ai exercé huit ans au ministère de la recherche dont cinq sur des fonctions européennes et internationales. J’ai enfin contribué pendant trois ans au déploiement du nouveau système d’information de la Cour des comptes avant de rejoindre ParisTech le 1er juin.
Les écoles de ParisTech partagent des valeurs communes, travaillent ensemble depuis longtemps, mais s’interrogent sur le positionnement de ParisTech face aux COMUE. Or ParisTech reste un lieu de partage et d’échange unique en son genre pour ces écoles d’ingénieur. Elles doivent se réapproprier cet outil et cette marque, partager et valoriser les bonnes pratiques, développer des projets communs, se positionner comme think tank et lobby. Ce sont ces actions qui constituent la valeur ajoutée de la marque ParisTech.
Nous travaillons par exemple avec des partenaires d’ATHENS sur deux projets européens et les écoles de ParisTech souhaitent aussi se déployer en Afrique, ce qui pose la question du bachelor et de l’enseignement en anglais. Le recrutement d’étudiants en Chine, au Brésil, en Colombie et en Russie, voire en Iran, doit être développé et les trois instituts franco-chinois pilotés par les écoles– SPEIT, ICARE, Chimie Pékin – soutenus. Le réseau RACINE doit développer sa spécificité sur l’ingénierie dans les formations proposées. Les liens doivent être resserrés avec l’Institut Villebon-Georges Charpak créé par ParisTech et les actions en faveur de la diversité sociale renforcées. Il existe enfin cinq chaires bénéficiant de l’appui de la fondation ParisTech : la chaire Eco-conception vient d’être renouvelée, de nouvelles chaires doivent émerger.
Je suis d’abord très heureuse de revenir dans la sphère de l’enseignement supérieur et de la recherche et de me rapprocher de l’opérationnel même si les projets restent aux mains des écoles et que la fondation inscrit son action dans le pilotage de la stratégie.
Il importe de démontrer la valeur ajoutée de ParisTech, de décloisonner les travaux des commissions par exemple sur l’engagement citoyen, de renforcer la cohésion autour de cette marque dans les écoles à tous les niveaux – personnels administratifs et académiques, élèves, anciens élèves - tout en montrant également que ParisTech ne concurrence pas les COMUE, mais peut au contraire leur apporter un supplément d’âme. Le réseau ParisTech est un atout pour chacun d’entre nous. J’invite tous ceux qui sont intéressés à nous rejoindre sur twitter et LinkedIn.